Si on ne souhaite pas greloter pendant l’hiver ou souffrir de la chaleur en été alors qu’on se trouve chez soi, l’isolation du toit en pente constitue un élément à ne surtout pas négliger. Pour garder l’énergie dans la maison, prendre soin de l’isolation est, par conséquent, incontournable. Mais préalablement à cela, apprendre à installer une isolation digne de ce nom se pose comme un impératif.
L’isolation du toit en pente: garantie du confort
Une maison glaciale ou dans laquelle il règne une fournaise est souvent synonyme d’une isolation qui ne remplit pas les différentes fonctions qui lui sont dévolues. Cet élément a pour rôle :
- De préserver l’intérieur de la maison du froid de l’hiver ou de la chaleur durant l’été
- D’amoindrir les déperditions d’énergie. Une habitation équipée d’un dispositif photovoltaïque, par exemple, requiert toute l’énergie disponible pour bien fonctionner. Une mauvaise isolation compromet donc le fonctionnement d’une telle installation.
- De réduire le nombre de réparations à effectuer dans la maison en raison d’une température inadaptée.
Les types d’isolation du toit en pente
Dans le cas d’une habitation qui dispose de combles habitables, deux types d’isolation peuvent être choisis :
- L’isolation par l’intérieur dont l’installation est relativement peu onéreuse puisqu’elle ne requiert pas beaucoup de travaux. Les propriétaires optent pour une isolation monocouche ou une isolation bicouche.
- L’isolation extérieure, insérée entre la charpente et la couverture. Ce type d’isolation est connu pour être plus performante et ne requiert pas beaucoup de surface.
Les choix sont larges en matière de matériaux pour l’isolation d’une toiture en pente. L’élément peut se matérialiser sous trois formes :
- celle de panneaux (en fibres de bois, en polystyrène, en cellulose et en verre cellulaire)
- celle de rouleaux (en laine de verre ou laine de mouton)
- celles de mousse (en polyuréthane)
- celles de pâte projetée (en ouate de cellulose)
Comment garantir la performance de l’isolation du toit?
Préalablement à l’installation, il faut savoir choisir le matériau isolant. On se fonde, pour cela, sur la résistance thermique de l’élément, indiquée par la lettre R. La valeur de cet indicateur est proportionnelle à la performance de l’isolant.
Autre paramètre à prendre en compte : les labels. Seuls les matériaux comportant les labels ACERMI, NF et CST BAT se posent comme des garanties de qualité.
La pose de deux couches d’isolation permet de permettre aux habitants de la maison de jouir d’un très grand confort. Les matériaux à partir desquels sont fabriquées ces deux couches sont de préférence différents. Cette mesure permet de limiter le maximum possible les déperditions d’énergie.
Dans le cas des combles aménageables, l’installation de l’isolation doit être conjuguée avec la prise en compte de l’aération. Si tel n’est pas le cas, l’humidité risque de s’infiltrer.
